«… Mais peut-être qu’un jour, naufragé sur la grève,
Je connaîtrai la fleur qui vient hanter mon rêve
Et pousse dans un jardin aux couleurs d’arc en ciel.
Elle saura me garder et soigner ma détresse,
Elle sera ma princesse, mon horizon, mon ciel
Pour aller jusqu’au bout des chemins de tendresse.»
Antoine Livic, Chants d’écume suivi de Fleurs fanées, 2017
Antoine Livic ISBN : 2368684220
Éditeur : Stellamaris (02/09/2017)
Résumé :
Dans son petit traité de poésie française, Théodore de Banville soutenait que la poésie est « le seul art complet qui contienne tous les autres » et qu’elle « doit charmer l’oreille, enchanter l’esprit, représenter les sons, imiter les couleurs, rendre les objets visibles, et exciter en nous les mouvements qu’il lui plaît d’y produire ».
C’est cet exercice que tente ici l’auteur, dans ce recueil en deux cahiers.
"Chants d'écumes" se veut un hommage aux hommes de mer, notamment aux pêcheurs d’ici ou d’ailleurs et à leurs compagnes, qui a touché le fils de marin et breton d'adoption que je suis. Dans ces pages, on sent le souffle du vent, l’appel du large, on vit au rythme des marées quand « les fleurs de l’écume/ Restent sur le sable, pour qui n’a plus de rêve ». Au-delà du narratif de scènes saisissantes il nous invite à le suivre vers les îles inconnues des mémoires oubliées : « Voguer, aimer, sombrer, éternels voyages »…
Dans le second cahier, ‘’Fleurs fanées’’, il ranime, de manière très intimiste, à la façon des poètes du 19ème siècle, dans les jardins secrets d’anciens printemps, ces fleurs que le Temps a emporté... : « celle que l'on n'a pas su retenir... » ou « qui ne vécût que le temps d'une rose », dans des sonnets ou des ballades d’une grande sensibilité où il exprime toute sa tendresse pour les êtres aimés.
Stellamaris
Chants d’écume Suivi de Fleurs fanées
Poésie
«Enfin de la vraie poésie bien loin de l'hermétisme contemporain ! C'est une langue chantante un vrai régal pour qui aime le classique et le romantique d'une poésie versifiée»
Entre hiver et printemps ...