Salles-Arbuissonnas en Beaujolais, et au loin, le Mont Blanc ...
Les vignes du ''Rocher" avec leurs belles couleurs d'automne ...
Elles ont été plantées dans les années 1930 par mon grand père, qui faisait des essais de greffage sur diverses espèces de cépage, d'où ces couleurs rouges ou fauves des rangs de pieds de vigne.
Un paysage d'artiste !
Etymologie
C’est la saison du Saint Michel, de la catégorie des lépiotes.
Lépiote vient du mot latin ‘’lepra’’, lui-même dérivé du grec ancien ‘’lepis’’ (écaille, croûte d’une plaie) … on pense à la ‘’lèpre’’, maladie qui fut longtemps incurable et très mutilante.
Il y a effectivement des croûtes sur les chapeaux de ces lépiotes, dont le Saint Michel qui est d’ailleurs un excellent champignon comestible !
Le grec et le latin, deux langues anciennes incontournables pour comprendre notre vocabulaire.
"Les vignes à Cagnes"
Marié à une Auboise, Pierre-Auguste Renoir passe 30 étés de sa vie à Essoyes, petit village vigneron aux confins de la Champagne et de la Bourgogne, tout près des Riceys. Il lie des relations avec la communauté vigneronne dont on trouve plus d’une trace dans son œuvre…
C’est en 1896 que le peintre acquiert une maison à Essoyes. L’acte de vente stipule que le terrain est planté d’une vigne. Par des écrits, on sait même qu’il s’agit de plants de Gamay. Et oui, à l’époque, le Barrois est très Gamay, le cépage sera même autorisé dans l’aire de la Champagne jusqu’aux années 1930. Malheureusement pour Renoir, le phylloxéra tue sa vigne.
Il aime les couleurs de la région, ses vignes – même si son tableau de vignoble le plus célèbre a pour cadre l’arrière-pays de Cagnes.
Extraits de Wikipédia
"Les Vignes à Cagnes", vers 1908, Huile sur toile, 46,3 x 55,2 cm, The Brooklyn Museum, New York, don du Colonel et de Mme E.W. Garbish, 1951
12 septembre 2019 au lever du soleil, prêt pour commencer les vendanges au Crêt du Ris ... la journée va être chaude !
Voici l'album des vendanges 2019
« Je l’ai rencontrée un jour de vendange.
La plaine était morne et le ciel brûlant ;
Elle marchait seule et d’un pas tremblant,
Son regard brillait d’une flamme étrange.
Je frisonne encore en me rappelant
Comme je te vis, cher fantôme blanc,
Un jour de vendange. »
Jour de rando au Crêt du Ris ; le ravitaillement habituel se situe à la Cadole ...
Les vignes du Rocher
Comment, durant ce mois de mai, ne pas penser à la guerre de 14-18 en voyant un coquelicot, fleur symbole de la Grand Guerre de 14-18 ...
Le coquelicot est souvent associé dans les pays du Commonwealth au souvenir des combattants morts au front et plus précisément à ceux tombés lors de la Première Guerre mondiale. Mais pourquoi ?
«Tout d'abord, parce que le coquelicot pousse pratiquement partout, y compris dans les zones les plus affectées, et notamment en Flandre. "Les tranchées britanniques dans les champs au printemps 1915 étaient remplis de coquelicots", explique Francis Balace, professeur ordinaire honoraire d'Histoire à l'Université de Liège. "Cette fleur est devenue symbolique. La vie continue même dans la boue".
Deuxième raison: la couleur des habits traditionnels des soldats britanniques. "Ces vestes sont de la couleur du coquelicot", indique M.Balace.
Enfin, selon l'historien, cette fleur est devenue mythique grâce au poème "In Flanders field" ("Au champs d'honneur") écrit par John McCrae, un lieutenant-colonel canadien. Son œuvre, qui débute par le vers "In Flanders fields the poppies blow", rend hommage à tous les soldats tués lors de ce conflit.»
Jacques Besnard Publié le
« In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved, and now we lie,
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.»
In Flanders Fields
John McCrae
Les belles ordures qui décorent les collines du village de Salles-Arbuissonnas, un régal pour les yeux ...
Quelle joie de passer près de ce lieu plein de charme et de poésie ! carton rouge
« Que me fait le coteau, le toit, la vigne aride ?
Que me ferait le ciel, si le ciel était vide ?
Je ne vois en ces lieux que ceux qui n'y sont pas !
Pourquoi ramènes-tu mes regrets sur leur trace ?
Des bonheurs disparus se rappeler la place,
C'est rouvrir des cercueils pour revoir des trépas ! »
Au cours de l'année, les chardons sont très indésirables dans les vignes, mais en hiver ils deviennent de jolis compagnons durant la taille ...
Les chatons apparaissent sur les saules sauvages du Crêt du Ris
« Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime ;
Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours
Quand tout change pour toi, la nature est la même,
Et le même soleil se lève sur tes jours. »
Alphonse de LAMARTINE 1790 - 1869
Le vallon
Le 28 février 1869, il y 150 ans, Alphonse Lamartine décède à Paris.
Lors d’un passage dans le Beaujolais, venez à Salles en Beaujolais (Salles-Arbuissonnas en Beaujolais) Vous pourrez voir la maison de Suzanne de Lamartine. Elle recevait parfois la visite de son frère, Pierre de Lamartine, chevalier de Pratz, capitaine de cavalerie.
Pierre rencontra Alix des Roys qui était hébergée par Sa sœur, Suzanne.
[Alix a 14 ans quand sa mère obtient du duc d’Orléans des lettres d’admission au chapitre de Saint-Martin de Salles-en-Beaujolais.
Les obligations se limitaient à:
- porter les insignes du chapitre (petite croix qui pend à un cordon violet avec liseré d’or fixé à l’épaule par deux glands d’or, voile léger se portant «à la façon d’une parure»),
- rendre leurs devoirs à la prieure
- assister aux offices (une heure le matin et ¾ d’heure le soir). Cette dernière astreinte est imposée uniquement pendant la période dite «rigoureuse», sorte de noviciat. La règle autorisait les chanoinesses à passer deux mois de l’année dans leur famille. ]
Ils se marièrent en 1790 et eurent un fils : Alphonse de Lamartine
« Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au cœur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
- Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux. »