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29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 15:23
Juin 2021 au crêt du Ris

La vigne poursuit sa croissance tranquille sur les terres granitiques et arides des coteaux du Crêt du Ris ...

Juin 2021 au crêt du Ris
Juin 2021 au crêt du Ris

Les derniers coquelicots profitent encore des endroits ombragés du coteau, pour décorer la vigne ...

Juin 2021 au crêt du Ris

... alors que les digitales pourpres prennent possession des taillis herbeux  du Crêt du Ris.

Juin 2021 au crêt du Ris

Mais en juin les orages ne sont jamais loin des vignes !
C'est à croire que la vigne les attire !!

Juin 2021 au crêt du Ris
Juin 2021 au crêt du Ris

Et le 27 juin 2021 un méchant nuage noir vomit sa grêle sur les belles vignes de l'été ...

Si la Nature est belle et généreuse, elle est parfois cruelle et sans pitié !
Mais cette fois, pour une fois, une fois de trop tout de même, elle n'a pas été trop féroce sur les parcelles du Domaine ... les grains de raisins, même blessés vont cicatriser, ou tomber, et laisser la place aux autres, épargnés par la mitraille, qui vont grossir et les remplacer ... triste réalité et magie de la Nature qui sait parfois réparer ses outrances.

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29 mai 2021 6 29 /05 /mai /2021 15:41
Mai 2021 au Crêt du Ris
Mai 2021 au Crêt du Ris

Printemps pluvieux ... La terre a besoin d'eau, elle va être servie !

« Il y a des pluies de printemps, délicieuses où le ciel a l'air de pleurer de joie »
Jean Paul Toulet

 

Paul-Jean Toulet, né à Pau (Basses-Pyrénées) le 5 juin 1867 et mort à Guéthary (Basses-Pyrénées) le 6 septembre 1920, est un écrivain et poète français, célèbre pour ses Contrerimes, une forme poétique qu'il a créée.

Dans son Anthologie de la poésie, M. Georges Pompidou a noté que JP Toulet « avait réussi l'exploit de réconcilier le scepticisme avec la poésie ».

Paul-Jean Toulet est l'un des poètes les plus aigus et les plus brefs de la littérature française ; peu connu du grand public, il a toujours suscité des admirations en haut lieu, en France (du Président Pompidou à beaucoup d'Académiciens actuels comme Jean Dutourd, Jean d'Ormesson).

JP Toulet est encore romancier, un moraliste sombre, un critique à la fois profond, rêveur et désinvolte. Il avouait que ce qu'il avait le plus aimé au monde, c'était " les femmes, l'alcool et les paysages ".
 

--- Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Paul-Jean Toulet de Wikipédia en français.

... Et puis ces très belles fleurs de printemps rencontrées sur les chemins de vigne au Crêt du Ris.

Mai 2021 au Crêt du Ris

La Saxifrage granulée - Saxifraga granulata.

- Autre(s) appellation(s) : Saxifrage à bulbilles, Herbe à la gravelle.
- Habitat et répartition : Prés, bois, pâturages - Dans presque toute la France.
Europe ; Asie occidentale, jusqu'à l'Himalaya ; Algérie.
- Altitude : de 0 à 1600 mètres.
- Statut de protection : Protégée en région Franche-Comté et Nord-Pas-de-Calais.

Mai 2021 au Crêt du Ris

Le géranium sauvage - avec ses multitudes de variétés et de couleurs, allant du rose pale au pourpre  "elworthy eyecatcher " etc ...

Mai 2021 au Crêt du Ris

La Stellaire holostée
Elle pousse en forêt, lisières et sur les talus en Europe au printemps. Elle est aussi appelée Langue d'oiseau.
Son nom du genre vient du latin stella, l'étoile. Il fait référence aux cinq pétales échancrés qui donnent à la corolle l'aspect d'une étoile à dix rayons.

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2 mai 2021 7 02 /05 /mai /2021 14:39
Avril 2021 au Cret du Ris

La Cadole du Crêt du Ris

Avril 2021 au Cret du Ris

Les orchidées sauvages sont de retour ... Attention où vous mettez les pieds, elles sont si fragiles et menacées !
[ Orchis mascula ]

Avril 2021 au Cret du Ris

Les poètes et les écrivains, amis du vin.

Charles Baudelaire, est le 9 avril 1821, il y 200 ans !
L'auteur des Fleurs du mal.

S'il a beaucoup aimé le vin, (et autres produits de la nature), « Baudelaire détestait la Nature et a, le premier, chanté la ville, devenant " le peintre de la vie moderne ": c'est le titre d'un de ses recueils d'articles qui date de 1863. Bien qu'il restât romantique sous certains aspects, il a totalement renié la fusion avec la Nature que prônaient les romantiques comme Alphonse de Lamartine.

Adepte du dandysme, Baudelaire tente aussi de s'élever au-dessus des instincts et des impulsions " naturelles ".

Laissons parler Baudelaire lui-même dans sa fameuse lettre adressée fin 1853 à Fernand Desnoyers (homme de lettres et critique français): " Mon cher Desnoyers , vous me demandez des vers pour votre petit volume, des vers sur la Nature, n'est-ce pas?? sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes, — le soleil, sans doute?? Mais vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel, je ne sais quoi de shocking. Je ne croirai jamais que l'âme des Dieux habite dans les plantes, et, quand même elle y habiterait, je m'en soucierais médiocrement, et considérerais la mienne comme d'un bien plus haut prix que celle des légumes sanctifiés. J'ai même toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel, un je-ne-sais-quoi qui frise l'impudence. "

La supériorité de l'art sur la Nature

Dans une page célèbre du Génie du christianisme (1802), Chateaubriand avait montré que l'architecte avait eu l'idée de la cathédrale en se promenant dans la nature, sous les voûtes des arbres ...

Baudelaire renverse ce rapport : pour lui, l'art est supérieur à la nature, d'où l'inversion de la comparaison entre les bois et les cathédrales dans le poème " Obsession "?: " Grands bois, vous m'effrayez comme des cathédrales,/ Vous hurlez comme l'orgue […]."

La fin de la lettre à Fernand Desnoyers va dans ce sens?: " Dans le fond des bois, enfermé sous ces voûtes semblables à celles des sacristies et des cathédrales, je pense à nos étonnantes villes, et la prodigieuse musique qui roule sur les sommets me semble la traduction des lamentations humaines. "

La poésie de la ville

Baudelaire a été le premier grand poète de la ville. Il a ainsi étendu le champ de l'art à ce qui ne semblait pas en faire partie. Mais nous savons aujourd'hui que la beauté réside dans le regard de celui qui sait la voir. La seconde version des Fleurs du mal de 1861 ajoute la section " Les tableaux parisiens " pour compenser la suppression des pièces condamnées. Baudelaire devient " le peintre de la vie moderne " et montre que Paris peut faire l'objet d'un tableau, avoir accès à l'art.

La peinture impressionniste ira dans cette voie qu'ouvrit Baudelaire: Claude Monet, par exemple, présente, à l'exposition d'avril 1877, douze versions de La Gare Saint-Lazare. »

 

 

 

 


 

 


 

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 19:27
Mars 2021 au Crêt du Ris

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 19:26
Février 2021 au Crêt du Ris

« Saules et peupliers
Oyats roseaux liés
Aux brouillards plaintes
Des âmes privées de paix

Qui parle ? je n'entends
Que le souffle du vent
Le passage du vent
Le craquement du bois

Mort au bord de l'étang
Je marche je ne vois
Que l'ombre devant moi
L'ombre du revenant. »

 

"Cette âme perdue" de Jean-Claude Pirotte

Né à Namur le 20 octobre 1939 et mort le 24 mai 2014, écrivain, poète et peintre belge. Il est devenu un des piliers de la littérature belge d'expression française.

Notamment ‘’Expédition nocturne autour de ma cave’’ :

« Le vin, la littérature, la peinture, la musique, la philosophie même ne sont pas des ornements de la vie. Ils sont la vie même, qui n'est tissée que de confidences. »

Le Crêt du Ris aime Jean Claude Pirotte !

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 19:25
Le Chateau de la Flèchère, à Blacé en Beaujolais

Le Chateau de la Flèchère, à Blacé en Beaujolais

Au loin le village de Salles en Beaujolais,

Au loin le village de Salles en Beaujolais,

 

La bas dans la vallée
L'arc-en-ciel de janvier
Va bientôt caresser
Le cloitre et le clocher ...

« Déjà je vois sous ce rivage
La terre jointe avec les cieux,
Faire un chaos délicieux
Et de l’onde et de leur image. »
Jean Racine (1639-1699)

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 19:24
Salles-Arbuissonnas en Beaujolais

Salles-Arbuissonnas en Beaujolais

Le village de Salles-Arbuissonnas en Beaujolais est célèbre pour son église et son cloître du XII ème siècle.

En 1787, une idylle des plus charmantes va se nouer au cœur même de ce nouveau Chapitre. Madame de Lamartine, Chanoinesse à Salles, hébergeait une jeune fille de seize ans, nouvellement arrivée. Monsieur le Chevalier Pierre de Lamartine, venant rendre visite à sa sœur, fut frappé par la grâce et l’esprit de Mademoiselle Alix des Roys. La jeune recluse et le bel officier s’aimèrent. Le mariage fut célébré le 4 janvier 1790. La même année naissait le futur poète, Alphonse de Lamartine, auteur de l’inoubliable poème “Le Lac”.

VI

« … Une des sœurs de mon père était chanoinesse d’un de ces chapitres nobles dans le Beaujolais, aux bords de la Saône, entre Lyon et Mâcon ; elle avait fait ses vœux à vingt et un ans. Elle y avait une maison que mon grand père avait bâtie pour elle. Elle y logeait une charmante amie de seize ans, qui venait d’entrer au chapitre. Mon père, en allant voir sa sœur à Salles (c’est le nom du village), fut frappé des grâces, de l’esprit et des qualités angéliques de cette jeune personne. La jeune recluse et le bel officier s’aimèrent. La sœur de mon père fut la confidente naturelle de cette mutuelle tendresse. Elle la favorisa, et, après bien des années de constance, bien des obstacles surmontés, bien des oppositions de famille vaincues, la destinée, dont le plus puissant ministre est toujours l’amour, s’accomplit, et mon père épousa l’amie de sa sœur.


VII

Alix des Roys, c’est le nom de notre mère, était fille de M. des Roys, intendant général des finances de M. le duc d’Orléans. Madame des Roys, sa femme, était sous-gouvernante des enfants de ce prince, favorite de cette belle et vertueuse duchesse d’Orléans que la révolution respecta, tout en la chassant de son palais et en conduisant ses fils dans l’exil et son mari à l’échafaud. M. et madame des Roys avaient un logement au Palais-Royal l’hiver, et à Saint-Cloud l’été. Ma mère y naquit ; elle y fut élevée avec le roi Louis-Philippe, dans la familiarité respectueuse qui s’établit toujours entre les enfants à peu près du même âge, participant aux mêmes leçons et aux mêmes jeux.

Combien de fois ma mère ne nous a-t-elle pas entretenus de de l’éducation de ce prince qu’une révolution avait jeté loin de sa patrie, qu’une autre révolution devait porter sur un trône ? Il n’y a pas une fontaine, une allée, une pelouse des jardins de Saint-Cloud que nous ne connussions par ses souvenirs d’enfance avant de les avoir vues nous-mêmes. Saint-Cloud était pour elle son Milly, son berceau, le lieu où toutes ses premières pensées avaient germé, avaient fleuri, avaient végété et grandi avec les plantes de ce beau parc. Tous les noms sonores du dix-huitième siècle étaient les premiers noms qui s’étaient gravés dans sa mémoire.

Madame des Roys, sa mère, était une femme de mérite. Ses fonctions dans la maison du premier prince du sang attiraient et groupaient autour d’elle beaucoup de personnages célèbres de l’époque. Voltaire, à son court et dernier voyage à Paris, qui fut un triomphe, vint rendre visite aux jeunes princes. Ma mère, qui n’avait que sept à huit ans, assista à la visite, et, quoique si jeune, elle comprit, par l’impression qui se révélait autour d’elle, qu’elle voyait quelque chose de plus qu’un roi. L’attitude de Voltaire, son costume, sa canne, ses gestes, ses paroles, étaient restés gravés dans cette mémoire d’enfant comme l’empreinte d’un être antédiluvien dans la pierre de nos montagnes.

D’Alembert, Laclos, madame de Genlis, Buffon, Florian, l’historien anglais Gibbon, Grimm, Morellet, M. Necker, les hommes d’État, les gens de lettres, les philosophes du temps, vivaient dans la société de madame des Roys. Elle avait eu surtout des relations avec le plus immortel d’entre eux, Jean-Jacques Rousseau. Ma mère, quoique très-pieuse et très-étroitement attachée au dogme catholique, avait conservé une tendre admiration pour ce grand homme, sans doute parce qu’il avait plus qu’un génie, parce qu’il avait une âme. Elle n’était pas de la religion de son génie, mais elle était de la religion de son cœur.

 

VIII

Le duc d’Orléans, comte de Beaujolais aussi, avait la nomination d’un certain nombre de dames au chapitre de Salles, qui dépendait de son duché. C’est ainsi et c’est par lui que ma mère y fut nommée a l’âge de quinze à seize ans.
J’ai encore un portrait d’elle fait à cet âge, indépendamment du portrait que toutes ses sœurs et que mon père lui-même nous ont si souvent tracé de mémoire. Elle est représentée dans son costume de chanoinesse. On voit une jeune personne, grande, élancée, d’une taille flexible, avec de beaux bras blancs sortant, à la hauteur du coude, des manches étroites d’une robe noire. Sur la poitrine est attachée la petite croix d’or du chapitre. Par-dessus ses cheveux noirs tombe et flotte, des deux côtés de la tête, un voile de dentelles moins noires que ses cheveux. Sa figure, toute jeune et toute naïve, brille seule au milieu de ces couleurs sombres.

Alphonse de Lamartine
«Les Confidences 1863 (Œuvres complètes tome 29, p. 17-34).
Livre premier, paragraphe V à VIII

Décembre 2020 au Crêt du Ris

Même à Noël !!!

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 19:19
Novembre 2020 au Crêt du Ris

Autrefois ce grand terrain était un pré réservé pour le fourrage du cheval de labours de la famille. Avant 1970 les travaux dans les vignes se faisaient avec « Kiki », un beau et puissant cheval noir, doux comme un agneau ...

Par la suite la partie haute de ce pré a été plantée en vigne et le reste, situé trop près du ruisseau et des arbres, n’a pas été jugé qualitatif pour faire du vin.

Cette parcelle, a été peu à peu envahie par les ronces et les acacias ; entretenir ce terrain aurait coûté du temps et de l’argent, à une époque où tout était consacrée à ‘’ l’entreprise viticole’’ ; nous avons choisi de confier cet entretien à des moutons et ceci dès les années 1970 … les moutons sont toujours là, mais les belles vignes environnantes ont été arrachées …

Seules quelques vignes sont conservées autour de la Cadole … pour le plaisir ! En souvenir de ceux qui ont déboisé, défriché, et cultivé ces terres bien ensoleillées sur un des coteaux granitiques de Salles.

Le temps qui passe … beaucoup trop vite ! On passe du cheval au satellite, tout va si vite … Une terre de vigne devient un lieu de repos, un terrain de jeu où les ceps bien alignés laissent la place aux arbres, aux prés et aux moutons ...

Au moyen Âge il n'existait qu'une seule notion du temps. Le temps de l'église rythmant ainsi pour les agriculteurs leur journée de travail, aujourd’hui il est l’heure d’internet ! Il faut courir et se dépêcher, et le temps passe toujours plus vite.

 

L'éco-pâturage, une histoire ancienne

Pratiqué par nos ancêtres dans les zones naturelles et montagneuses, l’éco-pâturage a longtemps été mis de côté au profit de l’entretien mécanique et chimique des espaces verts.

Aujourd’hui, les consciences s’éveillent sur l’impact environnemental de telles méthodes, et il fait son retour en force.

Avec de multiples avantages, cette pratique s’impose comme une méthode alternative pour la gestion des espaces paysagers en milieu urbain et rural. Du côté écologie, elle permet de préserver la biodiversité - oiseaux et insectes n’étant plus chassés par les machines ou les produits -, de diminuer l’impact environnemental lié à l’entretien, ou encore de créer de l’engrais naturel à partir des déjections animales.

Au-delà des aspects environnementaux, l’éco-pâturage joue aussi sur l’axe social et pédagogique : amélioration du cadre de vie, économies, transformation des sites en lieux d’échange, de sensibilisation et de lien social, diminution des nuisances sonores, ou encore gain de temps sur l’entretien des zones difficiles et diminution des prises de risques.

Lien : En Centre-Val de Loire, l'éco-pâturage

 

Sans ces quelques moutons, les ronces, les buissons et les acacias auraient reconquis ces terres qui longent le ruisseau du Chardon.

Et toujours le virus et son actualité du moment ...

Et toujours le virus et son actualité du moment ...

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 18:05
Octobre 2020 au Crêt du Ris
Octobre 2020 au Crêt du Ris
L'aubépine

L'aubépine

L'aubépine, le prunellier et le fusain colorent les bords de nos chemins ombragés près des vignes.

Dans la Grèce antique, l'Aubépine était un symbole de protection et de pureté dont ont parait les chambres nuptiales et les berceaux afin de chasser les mauvais esprits.
Le nom allemand de «Christdorn» (épine du Christ) évoquent une légende selon laquelle la couronne d’épines du Christ aurait été faite de rameaux d’aubépine.

 

Le prunellier qu'on appelle "p'lossier" en Beaujolais (pelossier)

Le prunellier qu'on appelle "p'lossier" en Beaujolais (pelossier)

Le pelossier ou prunellier, épine noire, “épinette” ... a des rameaux noirâtres qui lui ont valu son affiliation à la sorcellerie et son surnom d’Épine noire, par opposition à l’Aubépine, appelée l’Épine blanche, protectrice qui conjurait le mauvais sort.

 

Le fusain

Le fusain

Même si les jolies baies du fusain d'Europe sont inoffensives pour les oiseaux, sachez qu'elles sont toxiques pour l'homme. Carbonisé en vase clos, son bois produit le fusain, un charbon de bois très apprécié des dessinateurs ;  de couleur jaune, son bois était parfois utilisé en sculpture et il servait aussi à fabriquer des lardoires et des fuseaux de rouet.

L'automne est bien là ...

L'automne est bien là ...

« Quelques mots gribouillés sur un bout de dorure
Crèvent le ciel brumeux d’un riant gonfanon
Qui claque dans le vent comme chair de fanon
Sous le fil d’un pinceau barbouillé de peinture.

Les oiseaux ont tiré des brins de couverture
Sur leur nid habillé d’un flamboyant pennon
Où viennent se blottir des morceaux de linon
Que le brouillard colore d’une fine gerçure.

A la source où buvaient l’abeille et le lézard
Désormais on entend s’abreuver le blizzard
Qui bientôt soufflera sur les prés de la plaine.

C’est l’automne qui passe au-dessus des buissons
Habillant la forêt de son souffle de laine
Où parfois un renard cache ses nourrissons.
»

Nostalgique regard
Francis Etienne Sicard ©2014

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10 octobre 2020 6 10 /10 /octobre /2020 14:43
28 septembre 2020

28 septembre 2020

Septembre 2020 au Crêt du Ris

Il ne pleut toujours pas et le niveau d’eau baisse dangereusement ...

Septembre 2020 au Crêt du Ris

L'orage arrive, va-t-il enfin pleuvoir sur cette terre brulée ?

Septembre 2020 au Crêt du Ris

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  • Gérard

"Tu dis que c'est l'heure de vivre,

Que le moment de vivre est court,

Que ton dieu veut que l'on s'enivre

De parfum, de vin et d'amour ! "

Anna de Noailles

 

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