Ces plantes "sauvages" comestibles trouvées le long des chemins de vignes et des prés ...
L'ail sauvage.
Attention à ne pas confondre avec d'autres plantes qui lui ressemblent mais qui sont toxiques !
L'ail sauvage a une tige creuse et sent l'ail
Le cresson des vignes (Cardamine hirsute) - Ses feuilles froissées entre les doigts, exhalent l'odeur soufrée de cresson
Le lierre terrestre. (Glechoma hederacea)
C'est une espèce de plantes dont les menthes font partie.
Usage historique : jadis, le lierre terrestre, était considérée comme une plante magique associée à la magie blanche.
C’est une plante mellifère dont le goût peut relever les salades ou les soupes. Les fleurs servent parfois pour décorer les gâteaux. On peut confire le lierre terrestre qui accompagnera des fromages frais comme la faisselle.
Sa floraison précoce en mars-avril et durant jusqu’à l’automne, en fait l’une des premières fleurs de l’année et d’autant plus précieuse pour les insectes se nourrissant de nectar et notamment les bourdons.
L'oseille sauvage. L'oseille se cuit en soupe, purée, omelette, excellent avec le poisson.
Les oseilles renferment de l'acide oxalique qui leur confère leur acidité caractéristique. L'acide oxalique produit des oxalates solubles qui sont irritants pour l'organisme et peuvent provoquer la formation de calculs et inhiber l'absorption du calcium.
L'oseille doit donc être employée avec modération.
Le pissenlit.
Le nom « pissenlit » est attesté dès le XV e siècle ; il provient des propriétés diurétiques de la plante, littéralement « pisser en lit ».
Le pissenlit est également appelé "dent-de-lion", en raison de ses feuilles très découpées, ce qui a d'ailleurs donné le mot "Dandelion" en anglais, qui vient précisément de cette version française du mot.
C'est la pleine saison des chatons !!!
Les chatons du saule.
Généralement, aucun insecte ne vient polliniser ces chatons. Ici, le vent fait tout le travail, de manière un peu aléatoire même et sans aucune garantie de résultat. Ainsi les arbres produisant des chatons sont ce que certains botanistes appellent des « arbres sociaux ». Ils vivent en groupe, tout près les uns des autres. C'est le cas des peupleraies et des hêtraies. Mais aussi des arbres de la famille des bétulacées comme les aulnes, les charmes, les noisetiers...
Cette technique des épis à l'air possède également la fâcheuse faculté de provoquer les allergies au pollen.
Corona virus ... Bon, et bien faut rester à la maison ...