« …Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau … »
Charles BAUDELAIRE 1821 - 1867
Brumes et pluies (extrait)
Les Fleurs du mal (Spleen et idéal)
En cette journée du 24 janvier 2020, l'étang du Crêt du Ris est gelé ...
Impossible pour moi de ne pas penser à Holden Caufield, le héros du roman de J.D Salinger, l'attrape-coeur (The catcher in the rye - 1951), qui était hanté par une seule question : mais où allaient les canards lorsque le l'étang de Central Park de New York était gelé ?
« Je lui parlais et je pensais au bassin de Central Park, en bas, près de Central Park Sud. Je me demandais s'il serait gelé quand je rentrerais à la maison, et s'il l'était, où iraient les canards. Je me demandais tout à coup si un type venait avec un camion et les emmenait au zoo ou je ne sais quoi. Ou s'ils s'envolaient, tout simplement. Je suis veinard, quand même. Je pouvais faire tout le baratin habituel à Vieux Spencer et, en même temps, penser à ces canards. »
Mousses et lichens sur un vieux pied de vigne.
Mais quelle est la différence entre mousse et lichen ?
La mousse est une plante simple, tandis que le lichen est un sandwich algue-champignon.
La mousse est un organisme multicellulaire dont les folioles se composent de cellules photosynthétiques, comme les arbres, les fougères ou les fleurs sauvages.
La mousse absorbe simplement l’eau et les nutriments comme une éponge verte et feuillue. Elle ne peut donc pas croître en hauteur, car les parties supérieures risqueraient de sécher.
Les lichens, pour leur part, sont un assemblage d’au moins deux organismes différents : un champignon et une algue vivant ensemble comme un seul être.
Extrait du blog du musée canadien de la nature
« Je ne demande pas autre chose aux forêts
Que de faire silence autour des antres frais
Et de ne pas troubler la chanson des fauvettes.
Je veux entendre aller et venir les navettes
De Pan, noir tisserand que nous entrevoyons
Et qui file, en tordant l'eau, le vent, les rayons,
Ce grand réseau, la vie, immense et sombre toile
Où brille et tremble en bas la fleur, en haut l'étoile. »
Victor Hugo.